Mission janvier 2025

Rapport de mission. Afagnan du 31.1 au 13.02. Pierre

Nous sommes partis pour 2 petites semaines, mais avec un départ étalé les 31.1 (Sylvain, Caroline, Monique et moi) et 2.2 (Clara et Guillaume). De même certains n’ont pu rester qu’une semaine (Clara et Sylvain) mais leur engagement a été total et indispensable au succès de la mission. Cette 15e mission en 15 ans, la 4e à Afagnan, s’est globalement très bien déroulée avec une équipe soudée, qui avait la volonté de bien faire et ce malgré des conditions climatiques difficiles pour nous (très fortes chaleurs et humidité élevée). Nous avons aussi été bien aidés par l’équipe des médecins du service de chirurgie, Sr Simona, Fr. Claude et leurs assistants, qui ont fait un bon tri préalable à la consultation et limité le nombre de patients à voir dans des limites raisonnables.

Monique / Pierre P1010555

Il faut dire que même avec une mission de chirurgie réparatrice italienne de plus de 2 semaines en janvier nous avons eu un programme chargé au point de devoir à la fin refuser quelques patient.e.s dont les pathologies étaient pourtant assez «pressantes». Il faudrait pouvoir rester nettement plus longtemps, mais le réservoir de patient.e.s semble inépuisable...Nous avons tenu un rythme de 5 interventions en moyenne par jour sur 8 jours opératoires. Nous avons eu la satisfaction de voir que les contrôles post-op étaient bons avec notamment des bonnes prises de greffe, des lambeaux bien viables.

Personnellement se pose la question de la suite, de la poursuite des missions. Celles-ci sont indispensables pour soulager bon nombre de patient.e.s relevant de la chirurgie réparatrice et de la chirurgie de la main. En effet la perspective d’avoir sur place des spécialistes locaux formés est encore lointaine. Il faudra donc continuer à offrir ce genre de prestations pour soulager des gens – même si c’est un très petit nombre - qui autrement n’auraient pas accès à des soins spécialisés et aussi pour aider l’Hôpital St jean de Dieu d’Afagnan qui a besoin des mission spécialisées d’un point de vue économique. Il faut donc que des jeunes chirurgiennes et chirurgiens, anesthésistes, instrumentistes s’engagent pour la poursuite de cette activité. Bien sûr cela a un coût financier (payer le voyage), en temps de vacances raboté, etc. mais ces expériences sont tellement enrichissantes que je n’ose pas imaginer qu’il n’y ait pas de candidat.e.s pour reprendre le flambeau. C’est aussi un devoir moral de citoyens privilégiés de nos sociétés opulentes.

Rapport de mission 2025 à Afagnan TOGO Monique

Cette année je souhaite vous partager mes réflexions autour du temps.

- Le temps passé à mettre sur pied une équipe de travail complète : chirurgien, anesthésiste, instrumentiste. Pour ceux qui sont dans le monde du travail il faut jongler avec les supérieurs respectifs. Pour ceux qui sont à la retraite : pas de problème, on est flexible et on s’adapte aux dates des jeunes.

- Le temps passé à l’ordinateur pour les billets, les visas d’entrée, la demande de papiers pour nous faciliter le passage à la douane à l’arrivée à Lomé.

- Le temps de préparation du matériel : récolte de matériel, commande de matériel demandé depuis l’Afrique et du matériel nécessaire à la mission.

Cela s’étale sur quelques semaines jusqu’au moment où on met tout dans les valises.

- Le temps passé dans les aéroports à attendre les correspondances et l’ embarquement.

- Le temps des retrouvailles avec des frères et du personnel que nous côtoyons depuis plus d’une décennie…

Ce sont des moments émouvants en évoquant le passé vécu en commun.

- Le temps des patients qui viennent en consultation : l’attente de pouvoir accéder à une consultation spécialisée. Peuvent y accéder ceux qui ont trouvé les moyens économiques pour venir (parfois en vendant du bétail, du terrain, etc.)

Le temps des opérations qui s’ enchaînent les unes après les autres.

- Le temps passé par l’instrumentiste pour récolter le matériel adéquat pour chaque opération.

- Le temps passé par les anesthésistes, le soir, auprès des patients opérés, pour l’antalgie.

- Le temps passé à contrôler et refaire les pansements dans des chambres non ventilées.

- Le temps passé à boire notre bière quotidienne dans la buvette d’en face, chaque soir après le travail, en discutant avec les collègues afin de mieux se connaître.

- Le temps des repas en commun, le soir, et des tisanes partagées avec des frères qui nous visitent pour discuter un moment.

- Le temps de repos : des nuits en tranches de 2hs pour rafraîchir un peu la chambre quand on se réveille en nage.

- MERCI à chaque membre de l’ équipe d’avoir donné de leur temps pour soulager les patients d’Afagnan.

équipe 2025

Rapport de mission Afagnan février 2025 Clara Schaffer, chirurgienne.

Cette année, je rejoins l’équipe pour une mission « express » de 7 jours. A mon arrivée, Pierre avait déjà bien travaillé ! Suite aux consultations, le programme opératoire était déjà presque complet. Le lundi matin, nous avons pu commencer à opérer grâce à Sylvain et Guillaume aux commandes anesthésiques, Caroline à l’instrumentation, Pierre au four et au moulin, c’est-à-dire au bloc opératoire en alternant avec les consultations et les visites de patients, et Monique aussi au four et au moulin, c’est-à dire aide de salle/relations publiques.

Les interventions se sont bien déroulées : nous avons opéré des séquelles de brûlures, des malformations congénitales comme des syndactylies (= doigts collés), des tumeurs, et des cicatrices chéloïdes. Un patient qui m’a particulièrement touchée est un enfant de 8 ans avec le bras gauche complétement collé au corps et immobile à la suite d’une brûlure. Grâce à un lambeau de peau, de graisse et de muscle prélevé dans le dos (lambeau grand dorsal), nous avons pu redonner de la mobilité à son épaule. Malgré la longueur de l’opération et les cicatrices, il avait toujours un grand sourire et semblait confiant.

Une autre petite fille avec une syndactylie, très sage, coiffée avec soins par sa maman, attendait patiemment qu’on refasse son pansement. Elle regardait Pierre avec de grands yeux curieux et respectueux. Nous avons aussi opéré une dame qui avait une cicatrice chéloïde de l’oreille tellement volumineuse qu’elle la faisait plier sous son poids. Elle était vraiment soulagée de voir son oreille retrouver un aspect « humain », et elle a bien compris qu’elle ne remettrait pas de boucle d’oreille. Nous avons malheureusement du refuser quelques patients car nous n’avions plus de plage opératoire libre, mais ils comptent déjà sur la prochaine.

Globalement nous avons été très satisfaits des résultats des opérations, les plaies ont bien cicatrisé et nous n’avons pas de complications importantes à rapporter.

Caroline a fait un travail énorme, avant et après les blocs opératoires, pour s’assurer que le matériel dont on avait besoin serait stérilisé et que les boites d’instruments soient organisées et rangées.

Guillaume et Sylvain ont très bien géré la partie anesthésique, mais aussi le suivi post-opératoire des patients pour s’assurer qu’ils n’aient pas de douleurs.

Nous avons été très bien accueillis sur place, par sœur Simone, qui gère toute la chirurgie avec rigueur et qui arrive à garder une touche d’humour malgré les conditions difficiles ; par Kofi, qui s’occupe avec soin de l’intendance de la maison où logent les missions ; le cuisinier qui nous concoctait de petits plats mijotés au feu de bois ; et les frères qui nous accueillent avec le sourire.

Sur place, nous avons rencontré un chirurgien en formation qui essayait de venir voir nos opérations quand il n’était pas lui-même en train d’opérer ou consulter (jusqu’à 60 patients par jour !). Nous avons par exemple pu lui montrer comment utiliser une machine pour expandre la peau lors d’une greffe de peau utilisée pour couvrir une plaie. Il a trouvé ça très utile car ils avaient cette machine sur place mais ne savaient pas comment l’utiliser.

Au retour à l’aéroport avec Sylvain, nous avons été confronté aux différences de richesse énormes de ce pays, en rencontrant un homme vivant au Togo qui se rendait en Suisse pour 24h pour skier. Cela m’amenait à penser : combien de gens pourrions-nous opérer avec cet argent ? Comment vivre avec autant de moyens dans un pays où la plupart n’ont pas accès aux soins ? Les patients que nous planifions pour une opération ne reviennent parfois pas par manque de moyens. Cela me fait réaliser encore une fois que ce que nous faisons a vraiment du sens. Chacun peut aider, avec ses moyens. Et c’est notamment grâce aux dons que nous pouvons continuer à le faire. Améliorer la qualité de vie et la santé des gens sur place, ça n’a pas de prix.

C’était une mission particulièrement émouvante, vu que c’était la dernière (ou pas ?!) d’un membre essentiel de l’équipe, maman du projet et maman de cœur de beaucoup de gens sur place, y compris nous, Monique. Merci pour toutes ces missions, pour ton enthousiasme, merci d’être si lumineuse, de transmettre ta joie, ta passion et tes connaissances.

Au final, nous avons pu opérer > 30 patients, transmis des connaissances utiles aux chirurgiens sur place pour de futures opérations qu’ils pourront faire seuls. Mission accomplie !

Rapport de mission 2025 Caroline instrumentiste

3ème mission ... une certaine routine s'impose côté administratif ( visa-billets ) côté confection des valises ( 2×23kg )matériel médical +++ et affaires privées, côté voyage Sion-Genève-Paris-Lomé-Afagnan ~ 17h00 de voyage à l’aller et ~ 22h00 au retour sans imprévu ni retard et enfin le choc thermique 5° Sion - 36°Afagnan !!

Je retrouve avec plaisir l'hôpital de St Jean de Dieu avec son enceinte fraîchement repeinte aux couleurs du pays. La maison des coopérants (chambre avec clim/salle de bain : un luxe) ) notre majordome Koffi toujours discret et disponible . Du plaisir avec beaucoup de respect pour les équipes de tous les services de l’hôpital ( bloc op/ maternité/ chirurgie-gynécologie, école) qui composent jours après jours avec peu de moyens sans perdre leur foi , leurs sourires et leur bonne humeur.

Nous sommes là pour 13 jours. L'équipe ( Monique, Pierre, Sylvain, Clara, Guillaume et moi-même) toujours autant motivée pour s'entraider, travailler ensemble afin de mener à bien cette mission 2025. Lors des visites médicales et des réfections des pansements post-opératoires on peut se réjouir des bons résultats qui sont à la hauteur des attentes des 2 chirurgiens Pierre et Clara.

Pour le matériel opératoire un déploiement d'énergie, d'adaptation et d'anticipation sont nécessaires pour faire face à un manque récurrent et un entretien défectueux des instruments. Yvette la responsable et Olga (côté nettoyage) ont une écoute attentive, une gentillesse et une envie de bien faire tout au long de nos discussions-partages pour le programme du lendemain .... Le résultat parfois incertain !

Monique et Pierre comme à chaque mission se démènent pour amener beaucoup beaucoup de matériel ( X valises) indispensables pour les opérations à venir et les distributions selon les besoins des sœurs Simona et Elisabeth , de l’enseignante Claudine ( une classe pour les petits patients hospitalisés). Le matériel non utilisé après nos programmes est laissé à l’hôpital à la grande joie d’Yvette et du responsable matériel.

Durant nos jours de repos nous avons eu le plaisir de suivre Pierre et Monique pour une visite en compagnie du Père David à l’institution psychiatrique de Zooti (qu’il dirige avec Soeur Simona) et un partage- repas au dispensaire des sœurs hospitalières à Katihoé. Des rencontres- messes pleines de fraîcheur, de spontanéité, de partages et de danses ... rien que d'y penser " je souris et danse avec Camillo "

Après nos journées bien remplies et bien chaudes (42°ressentie ) place à la détente avec l'apéro-bière au bar en face de l'hôpital ( même si je saute régulièrement mon tour !) et des jeux entre nous après la tisane du soir ... bonne humeur au rdv !

Fin de notre mission avec le souper partagé avec les frères de la communauté de St Jean de Dieu. Malgré leurs soucis financiers-structurels ils gardent leur dignité, leur pudeur et nous remercient en laissant seulement éclater en rires ,en chants et en danses leur joie de vivre l’instant présent en notre compagnie « frères et sœurs en humanité ».

Rapport anesthésique -Afagnan-Mission Atacora 2025-Sylvain Tosetti & Guillaume Bardy

Quel plaisir de retrouver les collègues de l’Hôpital d’Afagnan, ainsi que les Frères et les Sœurs des congrégations qui œuvrent à faire fonctionner ce bel endroit !

Avec l’habitude, les démarches administratives sont complétées rapidement et cela commence bien !

Cette année, le budget alloué à l’anesthésie est plus fourni grâce à des dons et rentrée supplémentaires et nous pouvons à nouveau commander auprès de la pharmacie de l’ICHV (grand merci au Dr J. Beney et à son équipe) ainsi qu’auprès du magasin central.

Le matériel laissé sur place l’année précédente nous permet également d’économiser sur nos besoins et de répondre ainsi à des demandes spécifiques de la part de l’Hôpital d’Afagnan. En effet, les services aigus manquent de médicaments de « réanimation » et nous pouvons amener de l’adrénaline, de la noradrénaline et d’autres produits d’anesthésie-réanimation indispensables pour le bloc opératoire, les soins intensifs et les urgences. Le responsable du bloc opératoire, le Frè re Julien (également infirmier anesthésiste) est très reconnaissant lorsque nous lui remettons ces médicaments de première importance.

Une nouvelle recrue nous accompagne, en la personne du Dr Guillaume Bardy, anesthésiste au SZO (Viège), il est également pharmacien de formation ! Cela sera sa première expérience humanitaire et il s’intégrera rapidement à l’équipe grâce à son caractère bonhomme et humaniste.

Cette année, les équipes d’anesthésie et de chirurgie vont un peu se modifier en cours de mission, pour des raisons professionnelles en Suisse. Sylvain et Clara resteront la première semaine, Guillaume et Pierre seront présents tout du long de la mission, accompagnés de Caroline comme instrumentiste et Monique dans son rôle indispensable multifonctions (« couteau suisse » comme elle se décrit), tour-à-tour aide de salle, aide d’anesthésie, interlocuteur entre les différents services, organisatrice, par fois confidente des patients et de l’équipe. Merci à cette belle équipe !!

Le départ en train pour Genève, seul depuis Palézieux, est toujours un peu sportif (3 bagages de 23Kg… (c’est un de moins que 2024 grâce à Guillaume qui a pu prendre deux autres de 23kg également).

Le vol se passe sans encombre et les bagages sont tous (ouf!) présents sur le tapis d’arrivée… Le passage des services de douane ne manque pas, comme d’habitude, de générer quelques interrogations et sourires en coin mais se passe plus rapidement d’année en année… cela fait du bien à nous autres européens, pressés par définition, de prendre un autre rythme. Il est bon se rappeler que nous sommes là pour aider et nous devons tout d’abord nous a- d-a-p-t-e-r.

Le voyage en pick-up se fait sans encombre, la route est meilleure que l’année passée, celle en terre rouge un peu moins bonne en raison des plus diluviennes qui la ravine. Mais le dépaysement est là. Nous arrivons à bon port et profitons de dormir un peu avant d’attaquer la préparation de la salle d’opération, les consultations chirurgicales et l’écoute attentives des nombreuses demandes d’aides locales.

Je laisserai Monique et Pierre parler des centres visités et du travail impressionnant accompli (centre de santé mentale, centre pour toxicomanes et d’autres projets).

Le samedi est donc utilisé pour équiper, comme durant les précédentes missions, la salle d’opération attenante au bloc principal. Cela fait du bien d’avoir quelques « habitudes », car cela facilite le travail et réduit la charge logistique, d’autant plus que cette année il fera particulièrement chaud et humide, avec même 2 épisodes de pluies diluviennes, impressionnantes mais ne durant pas assez longtemps pour refroidir l’atmosphère… En fait, c’est même pire juste après, un peu comme quand on jette de l’eau sur les pierres du sauna…

Nous avons traité 39 cas (+ 1 enfant du programme d’urgence hors mission, pour une plaie de la main et pour qui l’infirmier anesthésiste nous a demandé de l’aide pour une anesthésie locorégionale), dont environ un tiers de pédiatrie, ce qui représente une tendance stable par rapport aux statistiques depuis 2017.

Le patient le plus âgé avait 53 ans et la plus jeune 9 mois et 5 kilos. Le nombre de patients opérés sous anesthésies locales ou locorégionales (76%) a été encore plus importante que les autres années, ce qui s’explique par deux aspects : des chirurgies localisées (mains, coudes) donc qui se prêtent à des anesthésies partielles (+/- combinées à une sédation), 5 cas on eu besoin d’une anesthésie générale associée à l’anesthésie locorégionale en raison de la durée opératoire (13%) et seulement 4 cas on nécessité une anesthésie générale uniquement (10%).

Les anesthésies générales se sont toutes bien déroulées, adultes et pédiatriques. Un adulte a laissé quelques cheveux gris supplémentaires à Guillaume en raison d’une intubation plus compliquée que prévue mais il a très bien géré cela, en sécurité, avec l’aide de l’équipe et d’un vidéoscope que nous avons dans notre matériel.

Cela était statistiquement attendu, car nous utilisons cet instrument en moyenne une fois par mission.

Nous avons pu aussi opérer plus d’enfants sous ALR et sédation qu’en 2024, ce qui est plus confortable au réveil car l’endroit opéré est encore anesthésié. L’enfant reçoit une médicament dans le nez comme sédatif, puis nous avons posé une voie veineuse par sécurité et ensuite réalisé l’ALR (de la jambe ou du bras). Ensuite, l’enfant reçoit de l’oxygène avec des lunettes et un peu de médicament pour somnoler si nécessaire. La sécurité est ainsi augmentée, entre autre en l’absence d’une salle de réveil comme dans nos services et par manque de moyens infirmiers dans les services.

La machine d’anesthésie portable était aussi du voyage et a bien rempli sa fonction ! L’aller et le retour se sont passés sans dégâts.

Hormis une saisie transitoire de médicaments à la douane (ne pas céder au chantage financier…), situation rapidement débloquée par le Frère Directeur de l’Hôpital, nous n’avons pas dû faire face à des tracasseries administratives insurmontables.

Cette année, nous avons pris un analyseur de gaz d’anesthésie , l’idée était de contrôler si les cuves mécaniques donnaient bien les chiffres indiqués. Et cela marche de manière étonnement précise pour un système purement manuel (un évaporateur de gaz avec une mollette) !! Cela nous a rassuré pour la sécurité des patients.

Enfin, nous avons pu faire de la formation, comme chaque année, soit aux infirmiers anesthésistes locaux, toujours avides d’apprendre, soit au personnel du bloc opératoire. Il est magnifique de constater les progrès d’année en année, parfois pas aussi rapide que souhaités mais le plus important étant qu’ils soient ancrés ou en chemin (l’image de droite montre le Frère Julien nous assistant pour trouver une voie veineuse chez un enfant déshydraté).

Une famille de Châtel-St-Denis a offert un don pour des ustensiles de premières nécessités destinés aux opérés (savon, brosse à dent, dentifrice et lavette).

Nous avons été également contents de voir que le frigo offert l’année précédente est en bonne place au bloc opératoire et fonctionnel, avec des médicaments importants (curares, médicaments obstétricaux, anti-hémorragiques) stockés dans des conditions idéales. Sans nourriture à l’étage du dessous…

Merci à Pierre et Monique pour l’accompagnement bienveillant et l’organisation impeccable, merci à Caroline pour son travail et sa bonne humeur imperturbable. Et merci à Guillaume et Clara pour leur présence, compétences et

Quand repart-on ?!! ;-)

Amitiés, Sylvain

L’équipe maîtrise le système « D » … un coussin de nuque pour protéger le visage pendant une opération en position ventrale

Tant de sourires, d’échanges et de remerciements, nous sommes repartis fatigués certes, mais « gonflés à bloc » et optimistes pour la suite.